C'est ici que tout s'arrête.
J'ai été fou, j'ai cru en un rêve sans fondement, j'ai déliré.
Oui ce rêve était beau, les poèmes que j'ai écrit sont là, à le déclamer sur tous les tons.
Mais ce n'était qu'un espoir vain.
La Belle au cœur convoité a les pensées tournées vers un autre.
Aussi qui suis-je pour étaler mes émotions et m'attarder dans sa vie ?
N'est elle pas libre de faire son choix comme elle l'entend ?
Et c'est donc pour cela que j'ai décidé de cesser de perdre son temps et le mien,
et de m'éclipser ailleurs.
Je lance le défi au Temps qui efface tout de me faire oublier toute cette belle et amère histoire.

Pauvre bougre stupide !
Tu te crois dans un conte.
Avec ton âme candide,
Tu avances bien trop prompt !
Aveuglé, tu ignores
Comme l'amour est retors !

Est-ce un réel message ?
Ou est-ce que j'extrapole ?
Je vois de belles images
Mais sont-ce des fariboles ?
Je ne sais comment faire
Pour percer ce mystère...

Se forcer à aimer
Sans nulle passion jamais
Est une absurdité
Sans nulle joie ni paix.
Belle lune rejette-moi
Si ton amour n'est pas !

Elle ne l'aime pas vraiment.
Il l'aime tendrement.
Ils se regardent souvent
Tout en se demandant
Si un futur commun
Est vraiment opportun...

J'ai été vraiment bête :
Te regarder dormir
Ou chanter à tue-tête
Et ne jamais te dire
Comme j'adore tant, hagard
T'embrasser du regard.

Je trouverai le moment
Pour pleurer dans tes bras,
Pour t'expliquer comment
Vole mon cœur en éclats,
Pour t'avouer le pire :
Que pour toi je soupire.

Je t'ai revue ce soir,
Belle comme la pleine lune.
Le cœur dans un pressoir,
Heures inopportunes,
Je n'ai pas su te dire
Que tu me fais souffrir.

Bonnet de laine bien chaud,
Gants noirs et protecteurs,
Sur mon dos un manteau,
Qui m'protège du malheur.
Mon corps n'aura pas froid !
Mon cœur je ne sais pas...

J'ai un nouveau bureau
Avec de grandes fenêtres.
Je suis perché la-haut,
J'aperçois le jour naître.
D'ici je vois Paris
Mais jamais ne t'oublie.

Une chanson mécanique
Raisonne dans mon cœur.
Une mélodie magique,
Un chant menant aux pleurs.
Ce son mélancolique
Ne souffre aucune critique.

Lutte sans fin, sans merci,
Boue, sueur, sang et larmes,
Dans quelle bataille suis-je pris ?
Où sont passées mes armes ?
Prêt à braver les heurts,
J'espère séduire ton cœur.

Musique orientale.
Les Croisés partent guerre.
Ils veulent vaincre le mal,
En supprimant leurs frères.
Il n'y a qu'une chose qu'ils aiment :
La belle Jérusalem.

Je te souhaite le bonjour,
Un matin de soleil,
A toi, mon tendre amour,
Afin qu'à ton réveil
La vie t'ouvre ses bras
Et te baigne de sa joie !

J'ai de multiples noms
Troll, Triangle et Sia
Comme autant de jalons
D'une profession de foi.
Mais je n'ai qu'un amour
Malgré ces petits tours.

Pilules de vitamines
Boisson isotonique
Sirop couleur citrine
Sels minéraux en brique
Barrette de céréales
C'est vraiment un régal !

Je suis impatient de...
Vivre la suite et de...
Enfin comprendre et de...
Cesser ce petit jeu...
Que je joue seul un peu...
Et un peu tous les deux...

Métro nauséabond.
Effluves pestilentielles.
Coincé dans un wagon,
Je ne vois pas le ciel.
Environnement puant
Pour un amour navrant.

C'est l'histoire d'une belle
Fort éloignée des siens.
Sur une terre où tout gèle,
Elle poursuit son chemin.
Mais les siens pensent à elle
Et approuvent son zèle.

Il chante, le ménestrel,
Saltimbanque, homme de chant,
Rapsode à sa chère vielle,
Des contes de l'ancien temps
Pour que l'on n'oublie pas
Les erreurs qu'on fera.